Le village de Rurrenabaque, « La perle touristique du Beni », est situé dans un lieu où convergent le fleuve Beni et les interminables plaines de la forêt tropicale. Rurrenabaque est connu pour être la porte d’entrée de l’Amazonie bolivienne. Elle se trouve au milieu de la jungle et c’est un point de départ idéal pour commencer une aventure au sein de cette biodiversité, ces paysages exubérants et des cultures locales qui font de cette région un endroit très spécial. Ce village d’environ 10 000 habitants se trouve dans la région du Beni à proximité du parc Madidi.
Avec ses paysages uniques et sa particularité gastronomique, ce lieu est considéré comme la troisième destination touristique plus visité du pays après le lac Titicaca (La Paz) et le Salar d’Uyuni (Potosi).
Rurrenabaque s’est fait connaitre mondialement au début de la crise des années 80, époque à laquelle Israelí Yossi Ghinsberg, un voyageur, s’est perdu dans la jungle du Béni durant 20 jours et a réussi à survivre en s’alimentant de fruits qu’il voyait les singes manger, de viande de serpent et en se protégeant des menaces du jaguar. Apres avoir été rescapé par le chasseur bénien Abelardo Tico Tudela, il a raconté son aventure dans un livre intitulé « Jungle » et connu également comme « Back from the Tuichi » qui a été vendu à un million d’exemplaires dans le monde entier et traduit en espagnol cette année.
Parmi les destinations touristiques figurent la Pampa, qui se trouve dans les communes de Reyes et Santa Rosa, la jungle du parc Madidi et l’area protégée de Pilón Lajas.
Le parc national Madidi se caractérise pour être d’une grande biodiversité, où flore et faune forment des sortes d’étages écologiques qui partent des sommets enneigés de la cordillère jusqu’aux plaines de l’Amazonie. Cette nature loge certaines ethnies communautaires. Ce lieu fut déclaré par la revue National Geographic une des zones avec le plus de biodiversité à l’échelle planétaire et un des 20 lieux les plus touristiques du monde. Par son énorme qualité environnementale, il génère des bénéfices économiques significatifs pour sa région grâce à sa conservation et l’écotourisme (tourisme vert). La grande hétérogénéité des habitats naturels détermine la présence d’une grande variété de plantes. On a recensé 4 838 différentes plantes vasculaires, mais la flore totale de cette zone est estimée à environ 5 000 espèces. La faune du parc répond avec des similarités en termes de diversité, On a recensé 1 370 espèces de vertébrés. Il s’estime que les futures études vont révéler la présence de 600 espèces en plus.
Avec une superficie de 616 453 hectares, « Pampas del Río Yacuma » se situe au sein de l’area protégée municipale la plus grande de Bolivie et sans doutes du monde entier, selon les spécialistes. Conçue originalement pour être une zone de 15 000 hectares. « Pampas del Río Yacuma » est située dans une région de haute biodiversité de la jungle amazonienne et la savane du Béni. Cette zone, considérée comme un écosystème en danger, auberge d’innombrables espèces menacés et endémiques. Parmi elles, le perroquet « Paraba Barba Azul », deux espèces de singes: Callicebus modestus et Callicebus olallae, le cerf des marais, le tatou géant, le dauphin du fleuve (Inia geoffrensis), la tortue du fleuve, le fourmilier (Myrmecophaga tridactyla), et le jaguar (Panthera onca).
Lieux: Nord-ouest bolivien, au sein de la partie de l’Amazonie bolivienne dans la province de Ballivian, région du Béni aux rives du fleuve.
Altitude: 229 mètres d’altitude.
Estimation de température: 26° C (forte humidité)